Diablo 3 vs Diablo 4 : Pourquoi le « Pushing » perd son âme selon Wudijo

Article de Kami

Wudijo, figure emblématique de la scène ARPG et expert des Greater Rifts de Diablo 3, a récemment partagé ses réflexions sur les différences entre Diablo 3 et Diablo 4, notamment en matière de « pushing » – l’art de repousser ses limites dans les contenus de haut niveau. Après avoir renoué avec Diablo 3 lors de la saison 34 et ses objets sanctifiés, il dresse un constat amer : malgré ses qualités, Diablo 4 ne parvient pas à reproduire la magie et la profondeur stratégique de son prédécesseur. Voici pourquoi.

Diablo 3 : Le roi incontesté du pushing

Dans Diablo 3, les Greater Rifts incarnent le summum du défi. Wudijo, qui a bâti sa carrière sur des clears de rang 1, loue leur dynamisme. Les pylônes (comme le Conduit ou le Shield) et des objets légendaires tels que le Squirts Necklace ou l’Oculus Ring obligent les joueurs à s’adapter constamment. La RNG, bien que parfois frustrante, crée des situations uniques : chaque run est une nouvelle aventure où stratégie et maîtrise priment. « C’est ce qui rend le pushing excitant », explique-t-il, nostalgique de ces moments où il orchestrait des pulls massifs d’élites pour optimiser ses clears.

Diablo 4 : Un Pit sans âme

À l’opposé, Diablo 4 et son système de The Pit déçoivent. Censé succéder aux Greater Rifts, il se révèle linéaire et monotone. Les shrines, équivalents des pylônes, sont quasi inutiles – « ils ne changent rien », déplore Wudijo. Avec seulement deux étages, impossible de skipper du contenu ou de prendre des décisions tactiques. Pire, le jeu manque de menace : même en mode hardcore, les élites et boss ne représentent aucun danger réel, transformant le pushing en simple « DPS check ». Résultat ? Une expérience qui s’essouffle vite, loin de l’adrénaline de Diablo 3.

Les maux de Diablo 4 : RNG, boss et récompenses

Wudijo pointe plusieurs failles. D’abord, l’absence d’une RNG stratégique : là où Diablo 3 équilibre hasard et maîtrise, Diablo 4 standardise trop, rendant les runs prévisibles. Ensuite, les boss du Pit souffrent d’un scaling déséquilibré, sans mécanique comme le Bane of the Stricken pour homogénéiser les combats – certains durent 30 secondes, d’autres 9 minutes selon le build. Enfin, l’absence de leaderboards officiels et de récompenses tangibles (les glyphs plafonnent à 100) tue toute motivation à viser les hautes difficultés.

Une lueur d’espoir pour Diablo 4 ?

Malgré ces critiques, Wudijo reste attaché à Diablo 4 pour sa fraîcheur et sa richesse hors Pit – monde ouvert, Helltides, contenu saisonnier. Il propose des pistes concrètes : ajouter des étages au Pit, introduire des leaderboards, rééquilibrer les classes (où certains builds dominent outrageusement), et injecter du dynamisme avec des mécaniques inspirées de Diablo 3. « Il y a un potentiel énorme », assure-t-il, rêvant d’un mode pushing qui récompense la maîtrise et relance la compétition.

Un appel à Blizzard

Pour Wudijo, Diablo 3 excelle encore dans ce qu’il fait de mieux : un pushing intense et gratifiant. Diablo 4, bien qu’ambitieux, doit évoluer pour retrouver cette essence. Blizzard écoutera-t-il ? Les fans, eux, espèrent que The Pit deviendra plus qu’un simple écho fade des Greater Rifts.


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