The Last of Us Saison 2 : Analyse des Épisodes 4 & 5 – Pourquoi les Fans Déchantent ?

Article de Kami

La hype est-elle déjà retombée ? Après un début de saison prometteur, The Last of Us saison 2 semble perdre de sa superbe. Dans cette analyse des épisodes 4 et 5, on revient sur les moments forts (et moins forts), les problèmes d’écriture, la baisse d’audience, et surtout : pourquoi tant de fans commencent à décrocher.

Un constat alarmant : les audiences en chute libre

Dès l’épisode 2, The Last of Us saison 2 a enregistré une baisse d’audience de 31,5 %. Oui, vous avez bien lu ! Même si HBO reste au-dessus du lancement de la saison 1, la dynamique est inquiétante. On ne parle pas encore d’une hémorragie façon Les Anneaux de Pouvoir (-60 %), mais clairement, l’absence de Pedro Pascal se fait ressentir. Les spectateurs non joueurs se demandent : pourquoi continuer sans l’un des piliers de la série ?

Jeu vs série : une adaptation qui divise

Ceux qui ont joué au jeu savent à quel point la mort de Joël est brutale, viscérale, marquante. Dans la série ? Beaucoup dénoncent une version édulcorée, mal calibrée émotionnellement, et des choix narratifs qui cassent la montée en tension. Là où le jeu nous faisait ressentir chaque pas vers la vengeance, la série enchaîne des scènes parfois vides de sens, avec un rythme qui donne plus envie de s’endormir que de binge-watcher.

Isaac Dixon : enfin un antagoniste à la hauteur ?

L’épisode 4 introduit Isaac Dixon, et c’est peut-être LA bonne surprise. Radical, charismatique, complexe, il donne une profondeur qui manquait cruellement jusqu’ici. Certains fans le comparent déjà à un Thanos post-apocalyptique. Mais est-ce suffisant pour relancer l’intérêt général ? Pas sûr, car en parallèle, les errances d’Ellie et Dina manquent d’intensité. Là où le gameplay du jeu apportait de la tension, la série se contente de belles images… sans âme.

Ellie et Dina : un duo qui tourne en rond

Le traitement de la relation Ellie/Dina est l’un des points les plus critiqués. Dans le jeu, on ressentait les conflits internes, les dilemmes, la charge émotionnelle. Dans la série ? Tout est survolé, parfois forcé, et l’écriture semble même se perdre dans des détails inutiles (comme l’obsession soudaine d’Ellie pour la drogue). Résultat : on a deux personnages qui devraient être fascinants… mais qui peinent à captiver.

Où sont passés les infectés ?

Bonne nouvelle malgré tout : les infectés reprennent un peu le devant de la scène. Les séquences d’action sont globalement réussies, les cascadeurs livrent un boulot impressionnant, et certains passages (notamment dans les tunnels) rappellent enfin pourquoi on aimait tant l’univers du jeu. Mais là encore, cela suffit-il à masquer les lacunes scénaristiques ?

Une écriture confuse et précipitée

Plus on avance, plus la série ressemble à un patchwork maladroit. Les transitions sont brutales, les scènes s’enchaînent sans réelle cohérence, et les arcs narratifs majeurs (comme la vengeance d’Ellie) manquent cruellement d’impact. Pire : certains moments-clés sont dévoilés trop tôt, tuant tout effet de surprise. Les fans du jeu voient bien où ça coince.

Faut-il encore y croire ?

Malgré tout, tout n’est pas à jeter. Il reste des personnages intéressants (coucou Isaac), des moments visuellement marquants, et la promesse d’un final qui pourrait encore surprendre. Mais HBO doit sérieusement revoir sa copie : sans tension, sans personnages forts, sans respect du matériau original, The Last of Us risque de devenir une série de plus, noyée dans la fatigue de la pop culture.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Est-ce que vous suivez encore la série avec enthousiasme, ou avez-vous déjà décroché ? Partagez votre avis en commentaire, et surtout : n’oubliez pas le petit like si vous voulez qu’on fasse une analyse détaillée de l’épisode 6 !

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